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Colombie - Octobre 2008

30 octobre 2008

Pacifíco

Finalement on n'est pas allé à Péricos. Disons que comme nous ne voulions pas prolonger notre séjour de manière indeterminée, il était plus sage de ne pas prendre le risque de s'engouffrer dans la forêt où la présence d'hommes en camouflage, d'origine incertaine, nous rappelle que ce pays n'est pas que pur beauté et amour,  comme nous l'apprécions tant. Du coup on a opté pour plus de jours au Pacifique... pas plus mal!

Après une heure de bateau, nous voilà débarquant sur cette plage, “Juan de Dios” pour  6 jours.

L’océan, la maison, la forêt, Marcos, la cuisinière, sa fille et nous.

Hors tous les moments de méditations à regarder la mer, plongeant en nous, voici le programme hors paire du reste du temps: on a joué à "Perdons-nous dans la forêt"... pendant 3 heures. Ça vaut son pesant d'or... et bien sûr, ce jeu de piste m'a réservé une surprise: nez à nez avec un serpent type boa "vénimeux"... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrgg... je crois que j'ai jamais eu autant les boules de ma vie. J'en ai des frissons rien qu'en l'écrivant... merci pour l'épreuve! Ça forge...

Sinon, programme plus doux: balades dans les mangueroves débouchant sur le Pacifique, sous le soleil ou sous des pluies diluviennes... Merveilleux! On se serait cru dans Thalassa. Baignades alternées entre océan et cascades d'eaux douces... fatiguant. Repas de poissons et fruits de mer-cocos... et chaleur-chaleur à en attirer les moustiques vers ma poire!

Maintenant, on va retourner tranquillement vers Bogotá pour prendre notre avion Lundi matin, direction Luché. Atterrissage Mardi dans notre jardin!

On vous envoie tout plein de bisous et de photos.

¡Hasta siempre, Colombia!

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17 octobre 2008

Retrouvaille avec la forêt

Vendredi.
Avec Tania, nous sommes parties à une Rencontre de Danses pour la Paix Universelle, dans une communauté qui s'appelle l'Atlantida. Pendant 3 jours.
90 personnes réunies pour se relier... Pour danser des danses du monde entier.
C'etait très fort et très beau.
Jean-Eudes est resté dans la vallée avec Camilo pour travailler sur le projet, car il nous reste peu de temps ici. A notre retour, on pourra s’organiser une soirée pour danser!

Mercredi.
Marche de 8 heures en montagne jusqu'à
la Rejoya.
Réserv
e naturelle.
Fôret des nuages, royaume de mousses et d’orchidées, biodiversité exceptionnelle..
Le bonheur.
On se serait cru dans le décor du Seigneur des Anneaux...
8 heures de marche pour arriver à notre gîte de bois au milieu de cette nature généreuse et inconnue!
La jungle quoi!
En arrivant, feu de bois et patates chaudes nous ont réchauffé car il faisait comme qui dirait frisquet (3000m d'altitude)...
Anecdote: dans la nuit, le plancher de la maison a commencé à prendre feu. Si Camilo n'avait pas réagi à temps, c'était l'asphyxie qui nous attrapait dans notre sommeil... car la fumée envahissait tout l'espace. On l’a échappé belle!

Samedi. 5h du mat. Nous disons au revoir à notre chère Vallée de Sibundoy.                             Nous partons tous à Chachagui pour baptiser Imi et Uky. Ils ont choisi Jean-Eudes pour le parrain d’Imi.Week-end de fête…

Lundi. Aujourd'hui. Nous partons cette nuit pour Cali. Jeudi: Pericos. Dimanche: Le Pacifique! Le voyage continue.

Adios amigos.

(Photos dans “Adios el Valle de Sibundoy”)

10 octobre 2008

Une semaine de plus... déjà...

En guise de récit, des photos,
Une chanson...

Hasta la prochaine...

Chanson : "En el tren del cielo"

30 septembre 2008

Vallée de lumieres

Les lumières de cette vallée n'en finissent pas de me surprendre...

A n'importe quelle heure de la journée, la vue des montagnes est un cadeau.

Le matin de mon anniversaire, à 5h, alors que le soleil n'était pas encore parmi nous, nous avons grimpé une colline, bien haute, pour le voir apparaître.

Camilo nous a dit qu'en jour de beau temps, lorsque le soleil se lève, les nuages forment une lagune blanche dans la vallée, les montagne se réveillent bleues et le ciel apparaît de toutes les couleurs.

Ce qu'on ne savait pas encore, c'est que cette journée serait couverte.

Du coup, nous n'avons vu que du bleu dans cette vallée... ouaouh déjà!

Mais ce n'est que partie remise!

Avant que Karla ne nous quitte, nous sommes allés ensemble avec Gabriel le frère de Camilo, à Buenoy.

Une heure de montée de prairies, de montagnes et de forêt pour voir le lieu de la construction du projet et entre autres celui de la futur construction du centre écologique.

J'ai enfin pris le temps de résumer brièvement le contenu du projet dans l'article suivant.

Avant de commencer la construction du centre, nous devons vérifier si le projet dans son ensemble est viable.

Pour cela, nous menons une « enquête participative » de 5 questions en lien avec le projet, auprès de 40 habitants séléctionnés dans la vallée afin de connaître leur point de vue sur la communauté Quindicocha.

Ceci est très riche humainement car nous rencontrons les habitants de la vallée, dont les indigènes camëntsa, inga.

En gros, nous sommes au coeur de la vie indienne.

Ici les gens partagent leur temps en famille.

Tous proches les uns des autres.

Des fois, 4 générations vivent sous le même toit.

Dans la douceur et l'harmonie

Ca me renvoie à notre sens de la famille, en France.

A quel point nous l'avons perdu, pour la plupart d'entre nous.

On apprend toujours.

Quoiqu’on fasse.

Où qu’on soit...

Les nouvelles photos sont dans l’album « Vallée de lumières ».

Nous vous embrassons fort et vous envoyons plein de belles energies.

Prenez soin de vous !

30 septembre 2008

Le Plan Vital Quindicocha

La Vallée de Sibundoy se situe géographiquement aux carrefours des 3 cordillières des Andes, aux portes de l'Amazonie et non loin de l'Océan Pacifique.

Autant dire qu'au niveau de la biodiversité, c'est d'une richesse hors normes...

Nos amis colombiens, Tania et Camilo, sont les directeurs de la fondation BYAE.

Ils ont crée cette fondation pour développer un projet communautaire alternatif d'aménagement territorial: Le Plan Vital QUINDICOCHA.

L'objectif majeur étant de réunir les savoirs et savoir-faire de tous les habitants de la vallée de Sibundoy, qui sont les membres de la communauté Quindicocha, afin de rétablir un équilibre de vie, un retour aux traditions et à la mémoire des peuples indigènes, une autonomie,... mais aussi conserver et protéger cette vaste biodiversité...

C'est pourquoi Tania et Camilo travaillent à la reconciliation de ses habitants.

BUENOY est la parcelle de 8 hectares de montagne sur laquelle va se construire le Havre Ecologique interculturel BYAE, infrastructure centrale du Plan Vital et lieu de transmission de savoirs et d'échanges scientifiques, traditionnels, artistiques, linguistiques...

A l'automne 2006, en Charente, Jean-Eudes a organisé l'accueil de 6 colombiens, dont Tania, Camilo et Uky. Pendant 3 mois, ces mindalas ont présenté le Plan Vital ainsi que leur vision du monde lors de nombreuses réunions.

Chaque moment de rencontre a ouvert les esprits et s'est révélé profondément humain.

Cela a créé une vraie effervescence auprès des français qui ont reçu ces « enseignements », et l'envie de collaborer à ce projet s'est très vite fait sentir.

Les photos de cet échange sont dans l'album « 14 Decembre 2006 – Quindicocha en France ».

Suite à cela, en Charente Maritime, une association de coopération au Plan Vital Quindicocha, a été créée en 2007. 

Elle s'appelle AINANOCAN. (Ce qui signifie « Du fond du coeur » en Camëntsa)

Ceci explique aujourd'hui notre présence sur le territoire.

Jean-Eudes est chargé officiellement de collaborer, dans un premier temps, à 2 missions pour 2008-2009:

-   le début de la construction du centre écologique (maison communautaire, serre, et hangar)

-   la socialisation et la communication du programme: enquête participative et réunions en Colombie et diffusion d'informations et conférences en France.

J'espère avoir été claire, car il est très difficile de résumer ce projet de vie en quelques lignes. Si vous souhaitez plus de détails, rendez-vous sur le blog d'ainanocan à l'adresse suivante:

http://ainanocan.canalblog.com

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24 septembre 2008

Retour

De nouveau… nous avons parcouru les Andes.
De Bogota a Cali,
De Cali a Pasto,
De Pasto à La Vallée de Sibundoy.
En bus.
Et en très peu de jours…
Un gros rhume nous a attrapé, nous fatiguant sacrément !
Il fait pas très chaud…  Quoique, ca dépend des jours.
Mais bon, nous voilà de nouveau en forme malgré les 7 heures de décalage horaires !
Retrouvailles avec les amis.
Musique, sourires et joie de vivre
Et Karla nous a rejoint !
Amie colombienne qui vit maintenant à la Maison des Bateleurs à Montendre, et qui est la notre nouvelle présidente d’Ainanocan. (Je vous décrirai plus tard l’objectif de cette asso)Elle était à Bogotà pour 3 semaines, et est descendue avec nous pendant 5 jours pour découvrir la vallée.
Et y rejoindre Camilo, Tania, Uky y Imi.
Ce pays offre toujours autant de générosité, de diversité, de beauté et de couleurs…
Je ne vais pas toujours rabâcher les mêmes choses… il suffit de relire les articles précédents !
Depuis Vendredi, nous travaillons tous ensemble sur le projet communautaire Quindicocha, pour lequel Jean-Eudes est venu en mission.
On prendra le temps de vous en donner les détails plus tard sur le blog d’Ainanocan, pour ceux que ca intéresse.
Et moi je suis chargée de faire un reportage photo du séjour ainsi que d’imaginer un synopsis photos pour un futur documentaire sur Quindicocha… avec mon nouvel appareil!
L’idée est de rester ici un mois pour le projet.
Ensuite, direction Pericos puis… le Pacifique !!!

Et demain, ou aujourd’hui chez vous, c’est mon anniversaire !
La première fois loin de chez moi…

Je vous joins un dossier photo qui s’appelle « Retour ».
Regardez-le en diaporama, c’est plus sympa !
Et comme on est dans la vallée des orchidées (plus de 600 esp`ces !!!), je glisserai dans chaque dossier une jolie image de l’une d’entre elles…

Je pense très fort à vous et Jean-Eudes vous embrasse.
Un gran abrazo a todos de nosotros…

13 février 2007

Sapzurro...

Encore une fois, nous voilá comblés. Mais là quand même, c'est l'pompon!

Un paradis, tout simplement.

La mer, la montagne, la forêt, les récifs coralliens, les gens au rythme de vie plus que "tranquilo", les glaces maison qui se mangent sans faim (Ernest peut se rhabiller!). Et ces animaux que j'ai étudié au temps où je faisais de la biologie... Et que là j'ai vu pour de vrai...

C'est ca en fait. On a vu tant de merveilles qui semblent chez soi tellement de l'ordre du rêve... Cette Colombie est d'une richesse incroyable. Il faut la rencontrer pour le croire... Et on n'a pas encore tout vu!

Il est toujours autant difficile de mettre des mots sur tout qu'on a pu vivre. J'ai tellement l'impression de tout survoler, en voulant vous dire, sans aller dans le fond des histoires. C'est presque plus facile avec des photos. Je pense que de retour en France, ma langue se dénouera sans problème pour vous raconter de vive voix, si le coeur vous en dit...

Je rentre reposée. Ca me change... et qu'est-ce que c'est bon!

A l'heure où j'écris, nous voilà de retour au point de départ. Bogotà.

Je prends l'avion dans moins de 48h. Je suis donc de retour parmi vous Vendredi. Pleine d'énergie. De couleurs. Et de joie.

The end.

Euh, non. Je me trompe de terme. Le plus juste serait plutôt...

HISTOIRE A SUIVRE!

DSC08422

5 février 2007

Golfe d'Urabá. La mer, enfin...

J'ai écrit un mot sur Sibundoy, mais il est sur ma clé USB et le poste ne la lit pas...
Intéressant, non? Tout ca pour dire que je l'enverrai plus tard.
Il est 8h, on vient de prendre un bus de nuit pour Medellin, et on prend l'avion dans 4h direction... Capurgana,  mer des Caraïbes.
Plage de sable blanc, cocotiers, réserves naturelles...
Pas mal pour finir un voyage!

30 janvier 2007

Amazonie

Nous sommes descendu Lundi 22 en fin d'après-midi dans la Vallée de Sibundoy, au sud de la Colombie et à 2h de l'Equateur. A la base, nous devions y rester 2 semaines. C'est dans cette vallée que les colombiens que Jean-Eudes a accueilli en France à l'automne, travaillent sur leur projet "Quindicocha". Projet dans lequel il s'investit beaucoup et dont je vous parlerai plus en détails plus tard. Car ce n'est pas le sujet du jour.
Donc... Ah oui. Le lendemain matin, on rend visite à des amis qui nous disent que dans l'heure qui suit, ils partent direction... l'Amazonie!
- Quieren venir con nosotros?, nous demandent-ils.
- Euh, on vient tout juste d'arriver, pour travailler. Et en même temps... une opportunité comme celle-là..., nous leurs répondons, en español bien sûr.
On a pas eu besoin de réflechir 10 minutes,  c'était évident qu'on en avait envie.
- Entonces, ¡vamos!
Ni une ni deux, on retourne au village refaire nos sacs pour 4 jours, on prend le temps de faire cette petite vidéo pour vous informer, et nous voilà dans le bus pour l'Amazonie.On est tout excité...
Ces amis en question sont des indiens d'une communauté indigène, qui s'appelle Kamëntsa. C'est l'une des seules communautés au monde à avoir un langage dont on ne connait pas l'origine. Ni de quand, ni d'où. Qui ne vient de nulle part. Leur propre langage. Et qui sonne comme des oiseaux qui parleraient.
Au rendez-vous: Taita Domingo et Pastora, Taita Luis, Maria Rosa et leurs enfants, Ailen, Ivan et Maya, et Mauricio, grand compagnon des jours qui vont suivre.
4 heures de bus. Vers l'Est du pays. Les bus ici roulent comme des fous, et quand t'es à 4000m d'altitude, au bord de la route, qui est au bord même de la montagne, tu ne fais pas le malin. C'est une route qui emporte avec elle toutes les semaines de nombreuses vies.
Mais ca y est, on arrive sains et saufs.
On le voit ce poumon du monde.
Et on pénètre dedans même. Quelle sensation... On éclate de rire tellement ca nous semble incroyable. On se croirait des gamins
C'est une autre forêt que Pericos. Elle m'a semblée plus douce. Moins humide. Tout du moins, la partie dans laquelle nous nous trouvions. Avec sa large rivière et ses sentiers au ciel largement dégagé. Ses terres au 1000 couleurs. Du gris en passant par le pourpre jusqu'au rouge éclatant.
Et chaque jour, un climat différent.
Et chaque jour des insectes assortis au climat du jour.
On vit dans la cabane du Taita Luis. Avec ses poules et son cheval, Bobontse.
On se lève au lever du soleil chaque matin. Ca change de mon rythme habituel. Mais je m'y suis faite très vite.
Parce qu'on se couche peu de temps après le coucher du soleil.
Et chaque jour, j'ai l'impression de rêver.
On vit avec des indigènes. Dans l'Amazonie. Et j'ai du mal à prendre conscience de cela.
Les femmes font la cuisine des repas et s'occupent des enfants.
Pendant que les hommes travaillent dans la forêt...
Pastora m'apprend plusieurs techniques de fabrication de bijoux. Colliers et boucles. Fils et perles.
Et durant ce périple, je crois que ce qu'on a le plus appris auprès de ces indiens, c'est la Patience. Avec un grand P.
Mais quelle lecon de vie...
La malice Indigène nous a joué bien des tours certaines fois. Mais gentiement toujours. C'est en partie pourquoi nous ne sommes rentrés que Lundi  au lieu de Samedi.
Mais nous sommes rentré une fois de plus remplis de forces.
A Colon, dans la Vallée de Sibundoy. Autre vie encore.

Les photos seront là demain.

En écrivant tout ca, ce qu'il me vient, c'est que je souhaite à tout le monde un voyage comme celui-là. Qui renforce et rend joyeux. Et fait comprendre bien des choses.

24 janvier 2007

Surprise de derniére minute...

Petite video, ca va plus vite.
A Samedi pour un tas de photos qui illustreront nos derniers jours d'aventuriers...
Je vous aime.

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Colombie - Octobre 2008
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